Blogue sur les ponts
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Voici enfin la suite du billet publié vendredi dernier sur le pont Blanc. C’est avec beaucoup d’énervement que nous sommes enfin arrivés en face du célèbre pont mi-hauteur de St-Eugène-de-Chazel. Le petit groupe d’explorateurs était prêt à vivre de passionnantes aventures sur le site du pont, dont bien sûr un mariage... en Blanc.
Comme première photo, j’ai choisi de montrer à quoi ressemblait le pont Blanc en novembre dernier. Le centre du pont était complètement sous l’eau. L’été 2009 avait été passablement pluvieux et les castors retenaient les eaux du ruisseau Déception.
Photo : Sylvie Crépeault
Retrouvons notre pont Blanc tel qu’il est actuellement. L’été sec donne un peu de répit à la structure construite en 1947. Les castors sont aussi partis, ce qui est une bonne nouvelle.
Très croche et cassé au centre, il est probablement déjà trop tard pour faire quelque chose pour sauver ce pont. En 1997, un fonctionnaire de la MRC d’Abitibi avait entrepris des démarches afin que le pont ne se détériore davantage, ce qui malheureusement n’a pas abouti.
Cette photo prise de côté nous laisse facilement deviner jusqu’où montait l’eau l’été dernier. On voit bien la démarcation sur le lambris du pont.
Tous les petits arbustes qui longent le ruisseau Déception sont morts, mais je n’ai aucune idée pourquoi.
Voici le côté est du pont Blanc. L’accès à l’endroit pour obtenir ce cliché est assez difficile et il ne faut pas avoir peur de se mouiller un peu. Merci à mon ami Martin pour la photo.
Voici maintenant le côté ouest du fameux pont mi-hauteur, un autre endroit où il vaut mieux avoir de bonnes bottes avant de s’y aventurer.
Nos 2 copains décident que cette vieille poutre allait servir à «remettre en service» le pont Blanc. Après tout, l’utilité première d’un pont est de permettre de franchir un obstacle.
Voilà l’intrépide Sylvie qui se prépare à traverser le pont couvert. Elle prend tout de même le temps de nous photographier au milieu du trajet.
Mission accomplie! Le pont Blanc sert toujours de pont. Bien sûr, il faut traverser sur la poutre avec prudence en se tenant sur le mur du pont.
On remarque la symétrie parfaite des petits clous utilisés sur le lambris de ce contrefort.
En observant de très près la structure, on remarque quelques traces qui prouvent qu’à une certaine époque, le pont Blanc portait très bien son nom puisqu’il était effectivement peinturé avec cette couleur.
Photo : Sylvie Crépeault
C’est maintenant le temps de prendre position pour la fameuse photo de la mise en scène du mariage. Les 2 modèles prennent place pendant que les témoins sortent du cadre de la photo. Il est décidé pour le concept du jour que les mariés seront assez éloignés, séparés par le creux au centre du pont Blanc.
Photo : Sylvie Crépeault
Ce cliché va s’ajouter au projet photographique de Sylvie Témoins de notre histoire. Le cliché sera un peu retouché avant d’être choisi comme officiel. Une autre belle réussite de Sylvie Crépeault. Le pont Blanc, quel nom prédestiné pour un mariage!
Pas question de partir avant de prendre la fameuse photo de groupe sur le tablier du pont Blanc. Le projet Témoins de notre histoire visait tous les ponts couverts de l’Abitibi-Témiscamingue. Une page venait d’être tournée puisque le pont Blanc était le dernier pont qui manquait pour terminer le projet. Mais mon petit doigt me dit que nous reverrons un jour la célèbre robe de mariée...
L’été sec qu’on a connu en 2010 a donné un peu de répit au pont Blanc qui reçoit bien peu de visiteurs...
lundi 13 septembre 2010
Pont Blanc, deuxième partie : rencontre avec une structure légendaire