Blogue sur les ponts
Blogue sur les ponts
Il y avait déjà quelques semaines que je n’avais pas publié de billet spécial sur nos rivières québécoises alors je corrige tout de suite cette situation avec 3 rivières bien connues des amateurs de ponts couverts. J’espère que vous en apprendrez ainsi un peu plus sur nos cours d’eau qui sont pour la plupart au plus bas en ce moment avec l’été sec qu’on connait. Bonnes découvertes!
La rivière Macamic
Hormidas Magnan dans son Dictionnaire historique et géographique des paroisses, missions et municipalités de la province de Québec affirme que cette appellation, d'origine algonquine, signifie « étonnant », probablement à cause du lac. Toutefois d'autres auteurs croient que Macamic signifie « castor boiteux », les composantes du mot étant mak pour « infirme » et amik pour « castor ». On a d'ailleurs longtemps écrit Makamik.
La rivière Bostonnais
La désignation Bostonnais identifie plusieurs toponymes qui rappellent un Abénaquis américain, Jean-Baptiste Bostonnais, venu s'établir dans la région au début du XIXe siècle. La rivière Bostonnais, alimentée par le Grand lac Bostonnais, sépare les cantons de Gendron et de Bickerdike, au sud-est, de ceux de Borgia et de Chasseur, au nord-ouest. Elle se jette, après un parcours d'environ 88 km, dans la rivière Saint-Maurice, immédiatement au nord de La Tuque.
Dans la partie nord-ouest du canton de Gendron, la rivière Bostonnais se divise en deux branches, dont celle du sud formant le chenal Bostonnais. Les deux branches se rejoignent une quinzaine de kilomètres plus loin. L'île Bostonnais émerge de cette division des eaux.
La rivière Coulonge
Alimentée par de nombreux lacs et ruisseaux depuis la réserve faunique La Vérendrye, la rivière Coulonge coule du nord au sud sur une distance de 240 km et se déverse dans la rivière des Outaouais, près de Fort-Coulonge. La rivière Coulonge, qui forme plusieurs chutes et cascades, arrose à son embouchure la municipalité des cantons unis de Mansfield-et-Pontefract.
Le toponyme Coulonge tire son origine de l'intrépide capitaine et explorateur Nicolas d'Ailleboust de Manthet (1663-1709) qui a passé l'hiver, en 1694, dans les environs de l'île aux Allumettes, à l'ouest de Fort-Coulonge, avec une trentaine d'hommes. Pierre-Georges Roy lui attribue le titre de sieur de Coulonge qu'il n'a toutefois jamais porté. Cette affirmation peut s'expliquer par le fait que son grand-père s'appelait Nicolas d'Ailleboust de La Madeleine et de Coulonge. L'arpenteur S. L. Brabazon emploie le toponyme Rivière Coulonge en 1866.
Sources : Itinéraire toponymique de l'Abitibi-Témiscamingue, 1984.
Sources : Bisson, Marie-Ève / Noms et lieux du Québec. Les Publications du Québec, 2006.
Le niveau de l’eau dans nos rivières varie selon les humeurs de Dame Nature...
mardi 22 juin 2010
Encore plus de rivières qui coulent sous nos ponts couverts