Pour terminer la semaine, je vous propose quelques informations trouvées dans le livre qui avait été publié en 1974 à l’occasion du cinquantième anniversaire de la municipalité de St-Dominique-du-Rosaire. On y apprend des renseignements sur le pont couvert qui se trouvait au centre du village, ainsi que sur une grande dame dont le nom va certainement vous dire quelque chose.

Les renseignement utilisés dans ce billet proviennent pour la plupart du livre ci-haut publié aux éditions Le Nordiste. L’ouvrage, qui comprend 80 pages, a été publié à Senneterre en 1974.

Pont du Village

(61-01-53)

Source : L'Abitibi d'hier et d'aujourd'hui par Pierre Trudel, p. 317

Parfois des prêtres de passage ou des missionnaires faisaient la joie des paroissiens en célébrant la Sainte-Messe sur place. C'était soit dans des tentes, dans les maisons privées ou même dans le pont couvert du village qu’on peut voir en construction sur le cliché ci-haut.

La photo ci-haut montre la procession de la Fête-Dieu en 1938. On peut voir le pont couvert du Village en arrière-plan. Il avait été construit vers 1935.

Les plus vieux résidents de St-Dominique-du-Rosaire se souviendront longtemps de l’écrasement du pont couvert du village dans la rivière Davy en 1958. Un véhicule du ministère de la Voirie n’avait pas pu sortir à temps du pont.

Pont Alphonse-Normandin

Photo : Gérald Arbour

Voici le pont Alphonse-Normandin en 1980.

Un pont couvert honorant des pionniers

Extrait du livre mentionné plus haut :

«St-Dominique-du-Rosaire, c'est l'histoire aussi de cette femme héroique du nom de Dame Alphonse Normandin, née Blanche Hébert, qui, le 10 mars 1924, arriva sur le lot 15 R. 1 Canton Béarn avec sa famille; sans le savoir, sans y penser peut-être, elle fut la première femme à s'établir dans la paroisse, à y élever sa famille et à donner à tous une grande leçon de courage indomptable, indispensable aux fondateurs de paroisse.

Dès les premières années, Dieu vient chercher deux de ses jeunes enfants pour le Paradis. Cependant, elle tient bon. Quatre ans, elle est la seule femme dans la colonie ... elle tient toujours bon. La famille grandit; ses autres enfants se marient, occupant des postes importants dans la région.

En 1974, c'était tout un charme que d'entendre parler cette dame de plus de 82 ans aux cheveux blancs, à la démarche encore alerte qui demeurait à Val d'Or où elle a terminé ses jours. Elle parlait du passé, de sa famille, de ses rêves et de ses épreuves.

Oui, tous ceux qui t'ont connu à St-Dominique n'oublieront jamais les délicatesses de tes manières, la force de ton caractère, ta grande joie de vivre et ta confiance inébranlable en la divine providence. Tu as traçé le premier sillon. D'autres femmes et d'autres hommes imiteront ton geste. Non, jamais la paroisse n'oubliera ton nom.»

Le pont Alphonse-Normandin, toujours en place de nos jours, rappellera encore longtemps la venue de la première famille de colons à St-Dominique-du-Rosaire.

BONNE FIN DE SEMAINE