Le relâche scolaire est maintenant terminée et c’est aujourd’hui le retour officiel sur ce blogue. Je me suis bien amusé et j’aurai de belles photos pour vous dans les prochains jours. Par contre, il était temps que je revienne car de nombreuses nouvelles sont survenues dans le monde des ponts couverts en l’espace de seulement quelques jours. Commençons sans plus tarder par une nouvelle qui touche le pont couvert Alphonse-Normandin. Le 3 mars dernier, Transport Québec a interdit tous les véhicules lourds sur ce pont couvert. Les réactions n’ont pas tardé.

Restauration coûteuse mais insatisfaisante

par Martin Guindon

France et Pierre Galarneau devant le pont couvert qui sépare leur résidence de services aussi essentiels que les camions de pompier.

Le ministère des Transports (MTQ) propose une restauration coûteuse, évaluée à plus de 1 M $, du pont couvert Alphonse-Normandin. Mais comme celle-ci ne permettrait que de faire passer sa capacité portante de 8 à 10 tonnes, elle est jugée nettement insatisfaisante par le maire de St-Dominique-du-Rosaire, Maurice Godbout.

C'est que la municipalité presse le MTQ d'augmenter la capacité portante de ce pont construit en 1950 qui permet au chemin Lavoie Ouest d'enjamber la rivière Davy. Il est frappé d'une restriction des charges de 8 tonnes depuis 2000, ce qui empêche les véhicules de pompiers, de cueillette des ordures, de livraison d'huile à chauffage, de Hydro-Québec, de déneigement et d'entretien estival de le traverser.

«Cette restriction vise à protéger la structure du pont. Plusieurs pièces de bois sont fracturées et devront être remplacé. Les travaux ne sont pas prévus cette année, mais ils devront être réalisé éventuellement. Il faut préserver ce pont au niveau patrimonial, prolonger sa vie et lui donner une certaine capacité. Il n'y a malheureusement aucune autre intervention qui serait acceptable. Même une réfection majeure ne permettrait pas d'en augmenter la capacité portante», mentionne Luc Adam, porte-parole du MTQ, en s'appuyant sur des études effectuées sur d'autres ponts couverts.

Pas de bon sens!

Ce n'est pas le genre de réponse qu'attendait le maire Godbout, qui recueille en ce moment les appuis de nombreuses municipalités, dont celui de la Ville d'Amos. «Un million de dollars pour restaurer le pont et augmenter sa capacité portante à seulement 10 tonnes? Mais ça n'a pas de maudit bon sens! Ça ne vaut même pas la peine d'en parler. On va se retrouver exactement au même point qu'aujourd'hui. Je savais qu'ils n'augmenteraient pas la capacité à 25 tonnes, mais j'espérais au moins 15 tonnes», déplore-t-il.

La municipalité pourrait ainsi desservir adéquatement et à moindre coût la seule résidence située de l'autre côté de ce pont. «En ce moment, il faut payer 4600 $ par année pour déneiger le demi-kilomètre entre le pont et la résidence, alors qu'il nous en coûte normalement 1200 $ le kilomètre», affirme Maurice Godbout.

«Il faut que les services se rendent, abonde le propriétaire de la résidence isolée, Pierre Galarneau. Quand nous avons acheté la propriété en 1974, on ne pouvait pas se douter que cette situation se présenterait. On aime notre coin, on n'est pas venu ici pour rien. Cette restriction des charges vient aussi empêcher tout développement possible de ce côté-ci du pont.»

Un chemin?

Le maire Godbout n'entend donc pas en rester là. Il va revenir à la charge auprès du MTQ, quitte à demander l'aménagement d'une voie d'accès de 1,6 km, qui pourrait emprunter un chemin forestier déjà existant. «Rien n'empêche la municipalité de faire un nouveau chemin. Nous avons repris le pont, mais pas le chemin», prévient toutefois Luc Adam, du MTQ.

Source : Le Citoyen de l’Harricana, 05 mars 2010.

Dans l’ordre, le maire Claude Desrochers, l’ex-conseillère municipale Pierrette Lauzière et le député Yvon Vallières, en juin 2008.

La restauration du vieux pont couvert Perreault-Charbonneau, enjambant la rivière des Pins à Warwick, pourrait être concrétisée cet été.

par Benoit Plamondon

Lundi soir, lors de la séance ordinaire du conseil, les élus ont délégué, au coût de 20 600 $, l’entreprise Teknika HBA pour mettre sur pied ce dossier. La firme aura pour mandat de préparer les plans et devis de l’infrastructure – inexistants en raison de l’âge du bâtiment –, d’y relever l’étendue des dommages ainsi que d’estimer les coûts de sa réfection.

La nature du projet avait été dévoilée en juin 2008, dans les pages de La Nouvelle Union, par l’entremise du député de Richmond et président du caucus du gouvernement, Yvon Vallières, qui avait confirmé une aide financière de l’ordre d’un peu moins de 80 000 $ provenant du Fonds du patrimoine culturel québécois. La Ville de Warwick s’engageait à y investir une somme équivalente.

En novembre 2008, le maire de Warwick, Claude Desrochers, avait rappelé les grandes lignes de cette initiative, prévue pour 2009.

Or, on s’attend désormais à ce qu’il en coûte davantage que les 160 000 $ prévus initialement. La Ville de Warwick tente donc d’obtenir une subvention plus importante de la part du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, de là le report du chantier.

Le pont couvert de Warwick a été érigé en 1932. Il est la propriété de la Ville depuis 1999.

La circulation y étant présentement proscrite, on souhaite, avec ces travaux de réfection, permettre au piéton d’enjamber la rivière. La construction d’une aire de repos est également prévue.

«Si tout se déroule comme on le souhaite, nous pourrions lancer l’appel d’offres cet été. Le pont génère un vif intérêt de la part des visiteurs. Les travaux prévoient que l’on conserve son cachet historique», a expliqué M. Desrochers.

Source : La Nouvelle Union, 02 mars 2010.

Monsieur Joël Tremblay, agent de développement culturel auprès de la MRC de la Matapédia annonce qu’après 6 ans d'efforts pour faire reconnaître et restaurer le pont de Routhierville, ce dernier sera restauré à l’été 2010. Le gouvernement du Québec octroie 1,3 million au projet.