Pour terminer la semaine, je vous propose de lire cet article tout frais publié hier sur Internet. Ce sont d’excellentes nouvelles en ce qui concerne un des derniers ponts couverts mi-hauteur soit le pont de la Traverse. En exclusivité, une photo de ce pont qui date de 2002, soit avant qu’il ne soit redécouvert.

          Photo : C. M. Collection : Gérald Arbour

Des gens de Valcanton veulent restaurer le pont couvert «mi-hauteur»

par Yvon Audet de L’Écho Abitibien

Des gens de Valcanton désirent tout mettre en oeuvre afin de préserver et restaurer le pont «mi-hauteur» situé dans l'ex-rang 2-3 de Val-Paradis, avant qu'il ne soit démoli par le ministère des Ressources naturelle en raison de son piteux état ou emporté par la crue des eaux.

Nicolas Lecomte, de Valeur Nature, qui l'avait découvert en décembre 2006 avec un voisin, a fait le point sur ce projet récemment. Il a rappelé que la construction de ce pont sans toit remonterait au début de la colonisation de Val-Paradis, dans les années 40. Il est tombé dans l'oubli pendant près de 40 ans, parce que l'ancien chemin de rang est abandonné et sert maintenant de sentier pour les véhicules tout-terrain.

Répandu à travers le Québec à une certaine époque, ce type de pont est rarissime, aujourd'hui. Il en reste deux exemplaires: celui qui enjambe la rivière Déception à Chazel, et celui de Val-Paradis.

Ce dernier fait partie du circuit des cinq ponts couverts du secteur Villebois, Val-Paradis et Beaucanton, et de l'audio-circuit de la Vallée de la Turgeon, avec Raoul Duguay, lancé en juillet 2009. Il était déjà dans un piètre état quand on l'a découvert.

Or, selon M. Lecomte, les crues du printemps 2009 l'ont endommagé encore plus. Il se trouve dans un territoire forestier qui relève du ministère des Ressources naturelles et une rumeur circulerait à l'effet qu'il pourrait le démolir parce qu'il ne serait plus sécuritaire. «Nous craignons aussi que les crues du printemps 2010 l'emportent si rien n'est fait cet automne pour le solidifier», de raconter M. Lecomte.

Le coût des travaux pour le restaurer est passé de 30 000 $ en 2007 à 80 000 $ cette année. Une «guerre de clocher» entre Villebois et Valcanton bloquerait l'avancement du dossier, selon M. Lecomte: le pont fait partie de Valcanton tandis que le chemin qui y donne accès est dans les limites de Villebois. «C'est maintenant ou jamais qu'il faut agir pour préserver cette pièce de notre patrimoine», a confié l'instigateur du projet.

Cécile Philippon, présidente de Valcanton, a mentionné que la Corporation de développement économique de VVB s'occupera du dossier au cours des prochaines semaines.

BONNE FÊTE DU TRAVAIL